La prof de sciences de mes collégiens semblent se tenir informer des dernières découvertes concernant l’astronomie et je trouve cela plutôt cool car j’ai parfois le sentiment d’avoir appris des choses fausses ou faussées quand j’étais moi-même collégienne. Une chose est sûre, je savais bien moins de choses sur l’Univers que mes enfants, mais c’est aussi parce que la science a fait de formidables progrès.
Lundi, la classe de T-Biscuit a pu assister à la visioconférence de Thomas Pesquet en direct de l’ISS. Il faisait partie des 230 000 écoliers et collégiens dont les yeux ont pétillé pendant cette petite heure. Mon coolègien a adoré cette pause dans son emploi du temps. Il a trouvé cela vraiment intéressant mais a regretté que la connexion soit parfois mauvaise (à cause d’un problème de réseau dans son collège). C’était une chance pour lui et ses copains de classe.
Moi même, adulte, j’aime regarder des documentaires sur l’Univers ou des vidéos qui vulgarisent les trucs compliqués à comprendre sur Youtube (les seules vidéos que j’aime regarder sur Youtube). Je trouve cela passionnant.
Les histoires de galaxies, ça parle surtout à Chichi grâce aux gardiens de la galaxie ou tous ces films fantastiques avec des héros provenant de planètes différentes. Je crois d’ailleurs que pour le moment, il grandit avec la conviction que la vie sur d’autres planètes existe réellement. Les films et séries animées modèlent sa perception.
Avec toutes ses histoires se déroulant dans les étoiles, il fallait bien un album jeunesse pour en discuter.
Justement, quelques jours plus tôt, j’avais reçu « Le Noir de la Nuit » aux éditions des éléphants. C’était l’occasion rêvée pour le lire à mon tout-petit avant de dormir.
« Le Noir de la Nuit » est l’histoire de Chris, un petit garçon ayant peur du noir, la nuit dans sa chambre. La journée, il s’invente des histoires d’astronaute vivant de belles aventures dans l’espace. Le soir, il retarde le moment où il devra aller se coucher dans son lit. Il aimerait bien dormir dans le lit de ses parents pour ne plus avoir peur.
Un événement marque le récit de cet album : celui du 20 juillet 1969, les premiers pas de l’Homme sur la lune et retransmis à la télévision. Si Chris ne dort pas dans son lit sans réveiller ses parents, le lendemain (le 20 juillet), ils seront trop fatigués pour aller chez leurs voisins possédant le seul poste de télévision de l’île afin d’assister à la retransmission de la mission spatiale. Voilà un défi qui motive Chris à être courageux.
C’est en observant le noir infini de l’Univers depuis la lune que Chris se guérit de sa peur du noir.
L’histoire de Chris n’est pas une histoire imaginaire : c’est celle de Chris Hadfield, le 1er astronaute canadien à avoir marché dans l’espace et à avoir commandé l’ISS.
Chichi et moi avons aimé cette histoire qui mêle rêves pouvant devenir réalité, courage, partage et combat contre une peur enfantine fréquente. Enfin, ce n’est pas pour autant que mon tout-petit a accepté de dormir dans le noir (et non, il dort chaque nuit la lumière allumée dans sa chambre – je ne pourrais pas, j’en suis incapable)
Voici quelques images de ce doux album jeunesse aux belles illustrations. Une jolie histoire vraie pour enfants.
Album reçu en service presse
5 commentaires sur “La Tête vers les étoiles”
Vinie
(24 mars 2017 - 14 h 35 min)Tim aussi a assisté à la visioconférence de Thomas Pesquet. Il ne voit que par lui ces dernières semaines 🙂
MissBrownie
(24 mars 2017 - 16 h 02 min)Oh! C’est super ça !
Nancy
(24 mars 2017 - 15 h 57 min)C’est un thème que j’aime beaucoup aussi : ce sera sans doute le thème de mon prochain « premières lectures » à paraître en septembre 🙂
MissBrownie
(24 mars 2017 - 16 h 02 min)Génial ! Pile pour l’entrée au CP de Chichi 🙂 Je compte sur toi pour lui donner l’envie de lire car pour le moment, seuls les maths l’intéressent.
lanabc
(24 mars 2017 - 23 h 38 min)Il a l’air super intéressant ce livre… J’aime bien regardé les photos de Thomas Pesquet