Voilà bien longtemps que je ne suis pas venue conter ma petite vie par ici. Et attention, ce billet ressemble à une longue plainte sans humour.
Après des années sans voir un médecin, depuis 18 mois, j’ai un peu le sentiment de tester la médecine française. Néanmoins, j’ai l’impression que depuis l’apparition de Covid 19, je ne suis pas la seule à passer plus de temps dans les salles d’attente qu’auparavant.
En février dernier, j’ai eu le covid 19 pour la 3ème fois. Oh, rien de bien méchant. Juste un gros rhume et quelques courbatures durant 3 jours. Un nouveau variant à mon tableau. Sauf que comme l’année dernière, les semaines qui ont suivi ont été moins marrantes. Je me suis sentie fatiguée tout le temps. L’adrénaline me faisait tenir la journée de classe, puis une fois que la pression retombait, j’étais vannée avec des douleurs dans tout le corps. Je suis restée plusieurs semaines en étant incapable de sortir le week-end tant mon corps devait récupérer. Sortir marcher dans un centre commercial me fatiguait beaucoup.
Je suis restée plus de 2 mois sans odorat et avec une sinusite qui ne passait pas. Je sentais bien que ma doctoresse en avait marre de me voir. Mes douleurs, elle ne voyait pas trop d’où elles venaient puisque ma tension était bonne et qu’il n’y avait pas de signes d’inflammation sur ma prise de sang.
Elle m’a donc envoyé chez des spécialistes. A ce jour, je n’ai vu que l’ORL. Mais je dois encore faire une radio des sinus. Mon rdv rhumato est encore loin, mais j’ai fait une radio des mains. Je ne suis pas experte en langage radiologique mais il semblerait qu’il y ait tout de même des signes d’arthrose. Je vais revoir mon endocrinologue parce que mon corps fabrique des anti-corps anti-nucléaires mais je ne sais pas si c’est dû à mon hypothyroïdie auto-immune ou à une autre maladie auto-immune dont j’ignore encore l’existence. En attendant, tout cela me parait long mais quand j’entends autour de moi le nombre de personnes qui ont des douleurs que les médecins n’expliquent pas, je me dis que je n’aurai peut-être pas de réponses rapidement à mes interrogations.
J’ai mal dans les bras, dans les épaules, mais c’est peut-être dans ma tête. Au fond, je crois aussi que j’ai peur de passer à côté de quelque chose et de le découvrir peut-être tardivement car les médecins n’auront pas fait tous les examens nécessaires …
Ce n’était pas prévu à la base, mais j’ai fait ma 1ère mammographie. Au moins, tout va bien de ce côté.
J’ai fêté mes 43 ans et on dirait que pour les médecins, c’est l’unique raison pour laquelle je continue de prendre du poids. Mon traitement pour mon hypothyroïdie n’a rien changé à cela.
Si on occulte le côté santé, les autres news sont que mon petit frère va se marier dans quelques semaines ! C’est une très belle nouvelle. Sauf qu’il se marie en Thaïlande le 18 juin. Et comme j’exerce le magnifique métier de professeur des écoles (J’aime ce que je fais mais je déteste le #profbashing , c’est déprimant), métier que chaque français rêve de faire pour ses nombreux avantages (LOL), je ne peux pas prendre de vacances quand j’ai envie. Même pour aller à l’enterrement d’un proche, c’est une galère … En plus, c’est pile pendant les dates du bac de ma fille. Mon frère et ma future belle-soeur veulent éviter la saison des pluies. Soit, seuls mon mari et mon fils y assisteront. Eux peuvent prendre des vacances en juin. En vrai, je ne suis pas triste. Je suis même plutôt heureuse que mon mari et mon fils puissent vivre ce voyage entre père et fils. J’espère qu’ils en garderont un excellent souvenir.
Il y a quelques semaine j’étais super heureuse car un couple de merles et un couple de fauvettes avaient fait leurs nids dans notre haie. Leurs oisillons étaient nés. Puis un jour, j’ai observé les 2 couples d’oiseaux piailler contre une pie. La pie tentait d’attaquer les nids mais ce faisaient chasser par les parents protecteurs. Quelques jours plus tard, les nids étaient vides … la pie avait gagné. Je me suis demandée si les merles et les fauvettes étaient tristes ou en colère ou bien fatalistes. En tout cas, de mon côté, j’étais peinée.