Avant de partir en vacances, j’ai hésité … prendre ou ne pas prendre les quelques livres de pédagogie enfantine posés à côté de mon lit, afin de pouvoir entrer au cœur des émotions de mon grand bébé. Puis finalement, j’ai estimé que mon petit garçon était assez facile à comprendre. C’est surtout sa maman qui de temps en temps est fatiguée de faire des efforts pour réagir comme il faut, de manière « consciente ».
Après une légère hésitation, dans la valise, j’ai mis « Il faut qu’on parle de Kevin », un livre offert à l’occasion de mon anniversaire par l’une de mes amies. Il était sur ma wishlist amazon depuis un moment déjà. J’aurai pu prendre « L’enchanteur », le livre que je n’ai pas fini l’été dernier et dont l’histoire me plaisait beaucoup ou « 17 lunes », pour connaître la suite de 16 lunes, commencé en roman puis fini en film. Mais j’ai préféré prendre ce pavé de 600 pages afin d’être certaine qu’il soit assez gros pour 2 semaines de vacances.
Je l’ai avalé en 1 semaine, tellement absorbée par l’histoire. Une histoire bien plus percutante que tous les livres de pédagogie ou psychologie enfantine que j’aurai pu emporter.
« Il faut qu’on parle de Kevin ». Ma mère, ancienne institutrice, m’a toujours dit que les Kevin étaient des p’tits durs, des intrépides. Le Kevin de l’histoire est un meurtrier. Avant de devenir ce tueur, Kevin pourrait être qualifié de « sale gosse ». Mais Eva, sa mère voit bien pire en lui alors que son père trouvera toujours un moyen de l’excuser et de ne pas le punir. Kevin est fascinant, jusqu’à en être attachant, malgré l’horreur de ce qu’il fait subir à son entourage.