Vendredi 11 octobre, fait exceptionnel, je passais la journée sur Paris.
Pour aller dans la capitale, de Lille, je dois prendre le train. 1 petite heure de train qui me semble toujours bien chère, malgré ma récente carte famille nombreuse à -30%.
Déjà, à l’aller, mon voisin de fauteuil avait pris MA place, celle que j’avais réservé et choisi pour être à côté de la fenêtre. Mais je n’ai rien oser dire. Je n’avais pas envie de râler pour une fenêtre même si au fond, ça m’agaçait.
Mon retour, je l’avais choisi à 16h43 car le train de 17h43 était complet et que le suivant qu’on me proposait était à 18h43. Trop tard pour moi. Je savais que ce serait chaud. Très chaud. Mais je préférais prendre le risque.
J’ai calculé mon trajet RATP. J’ai marché le plus vite possible, même si j’étais chargée comme un baudet. J’ai parfois cru que mes jambes allaient me lâcher … ou mes bras. Mais la volonté est plus forte que tout. J’avais un train à ne pas rater.
J’ai traversé presque toute la ligne 3. J’ai du attendre le métro 2 minutes par-ci, 3 minutes par là. J’ai parfois été serré comme une sardine avec des gens qui poussaient pour entrer dans une rame déjà bondée, sauf que personne ne chantait dans la bonne humeur « Aaahh C’qu’on est serré ensemble dans cette boîte chantent les sardines, chantent les sardines … »
Une mère et sa fille m’ont aidé à passer mon chargement qui peinait à passer entre les portiques de sorties. J’ai espéré très fort que mon train soit à 16h48 et pas à 43. J’avais un petit doute.
Essoufflée, haletante, en nage et rouge, j’ai débarqué dans la gare à la recherche désespérée de mon train. Sur le panneau des départs, j’ai vu l’heure : 16h45. J’ai tourné la tête et j’ai vu ce train partir … sur le panneau juste devant, il était inscrit Lille Europe. J’ai eu les jambes coupées. Je l’avais raté.
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