Comme tous les enfants, petite (moins de 10 ans), j’ai fait des bêtises plus ou moins grosses…enfin avec du recul, j’appellerai plutôt cela de l’inconscience.
Ma sœur et moi étions libres, très libres dans notre grande prison.
Je dis « prison »parce que tout était fermé (en théorie). Nous ne pouvions sortir de notre immense espace de jeu que nous offrait la cour de récréation de l’école + notre jardin.
Malgré cette sécurité apparente, des bêtises d’inconscience, on en a faite!
Par exemple, nous prenions l’échelle que mon père abandonnait dans la cour pour monter sur le petit toit des anciennes cabines à lapins.
Ou alors, nous enfourchions une grosse corde avec un gros nœud en bas où y poser nos pieds pour sauter du 1er étage du garage. L’adrénaline montait en nous et nous aimions ça. Nous prenions notre élan et hop, on se lançait. C’était dangereux, nous le savions mais malgré tout, nous recommencions. Il fallait bien mettre ses pieds en avant pour rebondir sur le mur d’en face.
Parfois, nous entraînions le fils de la directrice de l’école avec nous. Une fois même, nous l’avons fait alors que la voiture était rangée dans le garage. Et ce ne fut pas sans conséquence… Un gros poc se forma dans la portière arrière.