Sur la plage, J’ai voulu photographier l’Orage

Comme tous les jours, vers 16h30, nous sommes allés sur la plage pour nous baigner dans la Méditerranée.

Il faisait pas moins de 39° et le soleil tapait fort.

Mon homme m’avait laissé seule avec les enfants et sa maman, le temps de ramener l’autre partie de la famille. Nous louons une voiture pour nos vacances, mais ce n’est pas un mini bus … et nous sommes les seuls à avoir une voiture.

Chichi avait décidé d’être contrariant … il ne voulait pas de crème solaire et jetait du sable sur moi pour signifier don mécontentement. Il recouvrait également de sable la crème que je n’avais pas eu le temps d’étaler sur ses bras.

Quand je me suis aperçue que j’avais oublié sa casquette, j’ai voulu lui mettre la casquette de Chupa qui était déjà entrain de jouer au soys-marin avec T-Biscuit.  Qu’importe qu’elle soit rose. Mais mon tout-petit grognon n’a pas voulu. S’ensuivit une lutte entre lui et moi pour lui faire accepter une casquette, puis pour le mettre à l’ombre car il jouait en plein soleil.

Epuisée par cette bataille et pour gagner du temps, afin de pouvoir rapidement me rafraîchir dans l’eau de mer bien claire, j’ai enfilé mon tee-shirt anti-uv.

Le soleil tapait vraiment fort.

Chichi, belle-maman et moi avons rejoint T-Biscuit et Chupa dans l’eau. Un bonheur !

Rapidement, je faisais remarquer à ma belle-mère que le ciel me semblait bien sombre au loin.

Envrion 40 minutes plus tard, quand mon homme arrivait enfin avec le reste de la famille, le soleil avait disparu. L’absence de soleil n’empêche pas de profiter de la baignade. Il faisait toujours très chaud.

Au bout de quelques temps, les enfants ont décidé qu’ils avaient assez barboté et sont partis jouer sur la plage.  Je les ai suivi.

Au moment où ma nièce hurlait d’avoir reçu une grosse poignée de sable dans l’oeil de la part de Chichi, le tonnerre grondait.

Alors qu’elle pleurait fort dans l’eau de mer pendant que ses parents tentaient de la débarrasser de tout ce sable, la pluie commençait à tomber.  Juste quelques grosses gouttes.

Mon homme a décidé qu’il était temps de rentrer. Comme ma nièce pleurait toujours, il les as raccompagné en premier. Cela m’arrangeait parce que j’étais fascinée par le spectacle des éclairs qui zébraient le ciel.

Je ne sais pas si la foudre peut frapper la mer, mais certains éclairs semblaient foudroyer avec intensité quelques choses au loin dans la mer. Peut-être était-ce la ville d’en face.

J’ai voulu photographier l’orage.  Il était tellement beau.

Chupa nettoyait les jouets de plage. Je lui ai demandé de rester là face à la mer pour l’immortaliser avec la foudre. J’ai pris des dizaines de photos, il y a eu des dizaines d’éclairs mais je n’en ai capturé aucun …

T-Biscuit me pressait pour partir.  Il n’était pas rassuré.  La pluie s’intensifiait. Le bruit de tonnerre semblait de plus en plus proche. Depuis que T-Biscuit a dit, un jour de 2012, qu’il ne pleuvait jamais en Tunisie, désormais on a toujours au moins une grosse pluie durant notre séjour.

J’ai cédé aux supplications de mon fils … j’ai tenté une dernière photo … et je l’ai eu ! Sauf qu’il est flou et qu’il ne va pas de haut en bas comme je l’aurai souhaité.

J’aurais voulu rester plus longtemps face à ce spectacle de la nature, mais j’ai changer Chichi, je me suis rhabillée puis nous sommes allés nous réfugier dans le hall de l’hôtel, comme tous les vacanciers. La piscine avait été vidée de ses occupants.

Quand mon homme est enfin arrivé pour nous récupérer, au loin, un soleil orange, celui du coucher de soleil, réapparaissait sous une bande de ciel anthracite.