Leur douce complicité

Barrière de la langue complicité

Quand ma belle-soeur a eu une fille, juste quelques semaines avant ma soeur, j’ai pensé que ce serait chouette pour Chupa d’avoir une cousine en Tunisie. Mes enfants avaient déjà un cousin tunisien avec lequel ils s’amusaient beaucoup durant nos séjours, mais ça aurait pu faire 2 groupes : les 2 garçons et les 2 filles ( je sais, c’est cliché mais ça fonctionne bien avec les enfants de ma soeur ces duos)

Pour jouer, la barrière de la langue n’avait jamais posé problème. Puis ici, l’apprentissage de la langue française débute à 8 ans.

Moins de 2 ans après, Chichi est né.

Finalement,  depuis 3 étés, c’est avec Chichi que ma nièce tunisienne s’amuse. Ils ne se comprennent pas et pourtant, Chichi lui parle non stop et ils sont toujours en train de rire. Ils sont souvent collés l’un à l’autre, jouent à des jeux communs sur tablette et regardent des vidéos ensemble.  Chichi lui apprend à jouer aux cartes pokemon à sa manière. Avec mon tout-petit, sa cousine apprend la signification de mots comme « regarde » ou « arrête ». Leur complicité est douce à observer.

Ils sont encore dans cette tranche d’âge où les enfants ne se posent pas beaucoup de questions. Cela peut vite changer. Cette parenthèse magique de l’enfance peut s’étioler rapidement. Il suffit de voir comment les relations entre les cousins devenus ados ont changé. Pourtant la barrière de la langue n’en est plus vraiment un puisque mon neveu parle plutôt bien français. Assez pour qu’ils se comprennent. D’autres barrières invisibles se sont dressées avec l’âge. Cela me rappelle un peu mon enfance … comment j’ai pu être très proches de certains voisins et comment nous nous sommes ignorés arrivés au lycée, comme si nous n’avions jamais rien vécu ensemble alors que ce sont de chouettes souvenirs.

Pour le moment,  les plus petits profitent de la douceur de leur complicité enfantine.

 

 

 

Auteur de l’article : MissBrownie

Je m'appelle Anabel et je suis maman de 3 enfants. Lilloise depuis 1998, je vous raconte mes aventures de famille à la fois douces et piquantes depuis 2008. En 2019, je suis également devenue professeure des écoles. Retrouvez moi également sur Instagram sous les pseudos ana_missbrownie et anabel_en_classe.

4 commentaires sur “Leur douce complicité

    Juju

    (23 juillet 2017 - 16 h 44 min)

    Effectivement ils savent très bien jouer ensemble sans même se comprendre !
    Ici les cousins parement tous la même langue mais se mélangent par rapport aux âges. Tous s’entendent tellement bien, le plus souvent dans un silence ahurissant (alors que chaque tribu prise à part c’est un joyeux fond sonore)

    mamansurlefil

    (24 juillet 2017 - 20 h 14 min)

    C’est top les cousins d’âges rapprochés ! Les enfants n’ont pas besoin de se parler pour se comprendre… Chipette s’entendait très bien avec une flamande qui ne parlait pas un mot de français au ski et elles s’éclataient !
    Virginie

    lesdelicesdeframboise

    (25 juillet 2017 - 12 h 36 min)

    C’est vrai que les enfants sont beaucoup plus spontanés, réfléchissent moins, et puisent grandissant les différences apparaissent et parfois éloignent les gens. Quelque part c’est triste. Par exemple j’avais une meilleure amie étant enfant, un déménagement nous a séparé, on a enfin pu se revoir au lycée et finalement on n’avait plus grand chose en commun alors qu’au début on était contente de se revoir.

    En tout cas c’est chouette d’avoir des cousins qui ont quasiment le même âge. Monsieur bébé a peine deux mois et demi avec le sien et il a 11 mois avec sa cousine 🙂
    bises

    Camelia

    (14 août 2017 - 13 h 59 min)

    C’est vrai qu’il n’y a pas de barrière de la langue entre les enfants. Ils se comprennent parfaitement et ça serait pareil pour nous, les adultes, si on était moins stressés, lol. Je pense qu’on pourrait tous se comprendre correctement.

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