Dans un habitat, existe-t-il une pièce épargnée par la pollution ? D’après les résultats de l’analyse effectuée par l’OMS, les enfants en bas âge passent en moyenne 85 % de leur temps à la maison. Or, près de 40 % des chambres d’enfants présentent une mauvaise qualité de l’air, au-delà du seuil fixé par l’Union européenne. La pollution intérieure occupe la 8e place dans le classement des facteurs de risque entraînant des problèmes de santé. Pour lutter contre ce fléau, je vous partage les bons réflexes à adopter au quotidien.
L’aération : l’atout principal contre la pollution intérieure dans une chambre d’enfant
Cela peut surprendre, mais l’air intérieur peut être plus pollué que l’air extérieur. Cette pollution intérieure puise ses sources dans les gestes anodins de la vie quotidienne, comme l’utilisation de sprays assainissant ou de parfums d’intérieur. Elle peut être nocive pour la santé des plus sensibles, notamment des enfants. Rassurez-vous, elle n’est pas une fatalité pour autant. Ainsi, pour une chambre d’enfant saine, vous pouvez par exemple aérer la pièce un quart d’heure chaque jour en vue d’atténuer la concentration de polluants dans l’air.
Ventilez aussi les autres pièces où vous pratiquez des activités augmentant le taux d’humidité dans l’air ou exigeant l’utilisation de produits chimiques (douche, séchage de linge, cuisine, bricolage, ménage…). Si la chambre de votre enfant a récemment accueilli des meubles neufs, aérez largement la pièce en ouvrant porte et fenêtres.
Au détriment des meubles en bois agglomérés dégageant des substances chimiques nocives, pour une belle chambre d’enfant, privilégiez les meubles en bois massif contenant peu de formaldéhyde. Fort heureusement, il existe des gammes complètes de mobiliers écologiques, parfaits pour les chambres d’enfant. Lits bébés, armoires, étagères… Le choix d’ameublement est relativement vaste.
Sachant que votre enfant dormira plusieurs heures par jour dans cet environnement, choisissez avec prudence le type de peinture pour sa chambre. Si vous attendez un heureux événement, il convient de peindre la chambre du bébé au plus tard quatre mois avant sa naissance. N’oubliez pas de l’aérer intensément tous les jours. À vrai dire, les peintures sont à l’origine de la majorité des cas de pollution constatés dans une chambre d’enfant. Mieux vaut laisser la pièce vide durant trois semaines à un mois après les travaux de peinture. Ainsi, tout composé organique volatil se dissipera.
D’autres conseils pour lutter contre la pollution intérieure d’une chambre d’enfant
Rien de tel que de nettoyer régulièrement la chambre de votre enfant, à condition de vous servir des équipements et accessoires adéquats. Préférez les produits d’entretien naturels aux nettoyants chimiques. Optez pour l’aspirateur et changez régulièrement les sacs pour éviter les acariens et autres allergènes se développant dans la moquette ou la literie. Aussi, n’hésitez pas à utiliser un purificateur d’air, étant donné que celui-ci filtre les pollens, les allergènes et les composés organiques volatils.
D’autre part, il faut savoir que les bougies parfumées, les sprays et les encens contiennent des substances chimiques nocives pour la santé. Les enfants et les bébés ayant une constitution plutôt fragile, les gammes de soins et les produits de bain bio sont à privilégier.
La santé des enfants importe plus que tout. Tout comme vous, je ne peux pas me permettre de négliger les dégâts causés par la pollution intérieure. Lutter contre cet ennemi invisible n’est pas difficile. Il vous suffit d’adopter les bons gestes au quotidien, pour le plus grand bonheur de vos enfants.