En relisant mon dernier billet sur notre petite vie douce et piquante, je me suis aperçue que j’avais oublié plusieurs anecdotes de notre vie de famille. Voici la première.
Voyez vous, nous sommes des parents totalement novices concernant la vie étudiante. Peu de nos connaissances ont des enfants étudiants et comme nous habitons une grande métropole, beaucoup continuent leurs études post-bac en restant chez leurs parents.
Aux dernières vacances de la Toussaint, notre fils de 18 ans est rentré de Brest pour passer une semaine à la maison. Son tout premier périple en TGV Brest-Paris / Paris-Lille avec changement de gare à Paris. Il a trouvé les parisiens et leur métro stressant. Brest est une petite ville bien tranquille. Son TGV Brest-Paris avait du retard. Il a donc raté sa correspondance mais a su gérer comme un chef. Son expérience la plus socialisante d’après lui.
Les vacances terminées, il est retournée dans sa petite chambre. Et là, surprise ! Il n’avait plus d’électricité. Il a été sonner chez ses voisins afin de savoir s’il était le seul dans ce cas. Tout le monde avait de l’électricité sauf lui. Apparemment, il y avait eu une coupure durant son absence. Son petit congélateur était bon à vider et nettoyer.
Avec l’aide de son papa et de la torche de son smartphone (il faisait nuit), il a découvert le disjoncteur et remis le courant.
Sauf que le lendemain, rebelote. Plus d’électricité.
Nous étions dans l’incompréhension. Notre grand est donc allé voir le gérant de sa résidence qui lui a demandé :
« Vous avez bien ouvert le compteur de la chambre chez un fournisseur ? »
Oups.
En bons novices, nous pensions que l’organisme loueur se chargeait de tout. Nous avions bien assuré le logement étudiant comme demandé, le wifi était inclus dans le loyer, tout comme l’eau et le chauffage, mais l’électricité …
Je ne comprenais même pas comment mon fils avait pu rester 2 mois avec de l’électricité, sans que l’on s’en aperçoive.
Ce jour-là, j’ai donc passé ma pause déjeuner au téléphone avec EDF pour ouvrir son compteur, ce qui n’était pas si aisé puisque la résidence est neuve. Tout est rentré dans l’ordre mais sur le coup, nous nous sommes dit que nous n’avions pas assurés. Notre fils avait passé toute une journée et une nuit sans électricité. Cela l’avait obligé à manger au restaurant universitaire un soir. Fail.
L’étudiant n’a pas été traumatisé par cette expérience.
C’est désormais une anecdote dont on rit.
