En ce moment, TiBiscuit étudie les histoires du prince de Motordu en classe, mais il n’y a pas que les mots qui soient tordus chez mon grand garçon. Les maux le sont aussi.
La semaine dernière, je devais récupérer TiBiscuit souffrant d’atroces (c’est la maîtresse qui le dit) maux de ventre. Pourtant, une fois à la maison, envolés les bobos. Le garçon triste et terne que j’avais ramené s’était métamorphosé en garçon souriant et plein de vie. Alors qu’il n’avait rien mangé à la cantine, son appétit s’était soudainement ouvert. Bon, mon couscous de la veille était certainement meilleur que le menu de la cantine.
Pour moi, tout ça, c’était du pipeau.
TiBiscuit était juste un bon comédien qui avait su duper sa maîtresse comme l’année dernière il avait su faire pitié aux animateurs du centre, une fois encore grâce à des maux de ventre.
En pleine épidémie de gastro, dire qu’on a mal au ventre fait trembler le personnel enseignant et les parents.
C’est simple, savoir que maman est à la maison, toute prête à venir à son secours en cas de problème, ça facilite les choses. Il suffit juste de bien faire semblant.