A l’ère où nous autres les parents « dinosaures » étions petits, à cette époque où les peluches n’étaient pas aussi douces qu’aujourd’hui et étaient plutôt du genre piquantes (si si, je vous assure, enfant, j’ai eu un nounours qui aurait du se raser avant d’atterrir dans mon lit), nous n’avions pas de doudou comme ceux qui existent aujourd’hui, nous avions un nin-nin.
Un nin-nin, ce petit lien affectif entre la maison et l’enfant, ce petit bout de quelque chose qui rassure et grâce auquel l‘endormissement est facilité, éloignant les mauvais rêves.
J’avais un nin-nin, ma soeur avait un nin-nin, mon cousin avait un nin-nin. Pour l’une, c’était un mouchoir de grand-père, pour l’autre, c’était un lange et pour un autre encore, c’était un collant en nylon.