Les doudoux n’étaient pas là, ils étaient chez leurs grands-parents, et devinez un peu ce que nous sommes allés voir au cinéma : Un film d’animation ! … pour ne pas dire un dessin animé.
Mais attention, nous avons des circonstances atténuantes.
Notre but premier était de voir « L’an 1 : des débuts difficiles », un film hautement intellectuel avec Jack Black dans le rôle principal. Une sorte de « Rrrrrr ! » version américaine (bande de copieurs !), soit 1h40 de fous rires et d’humour de bas étage garanti.
Sauf qu’arrivés au complexe cinématographique (ce mot beaucoup plus long que cinéma, c’est juste pour appuyer le fait que ce cinéma est très grand !), stupeur ! Pas de « L’an 1 » inscrit à la programmation. Pourtant il était bien noté sur le livret des programmations. Après un interrogatoire auprès du jeune personnel totalement ignare en matière de programmation du ciné où il bosse pour l’été, sûrement, nous apprenions qu’effectivement, le film avait été victime d’un déprogrammation.
J’ai comme le sentiment qu’en ce moment le cinéma, ça marche moyen moyen … Peu de monde dans les salles et beaucoup de salles sans film. (Vendredi nous étions 20 dans une salle de 500 à regarder Harry Potter)
Ils n’avaient qu’à faire les summer tickets ! Na !
Que faire ? Retourner chez soi la mort dans l’âme ou faire : « Plouf plouf, c’est ce film que j’irai voir ce soir ! » ?
On a opté pour la seconde option.
Sans connaître le synopsis du film d’animation, nous nous sommes donc retrouvés dans la salle de « Numéro 9 ».