Il fut un temps, pas si lointain, où les doudoux étaient de jeunes enfants très sages. Ils n’allaient pas dans la cuisine, ils ne se servaient pas eux même dans les placards ou le frigo, ils ne donnaient pas de sachets fraîcheurs au chat sans notre autorisation et ils ne fouillaient pas dans le placard à photos. Bref, je pouvais avoir l’esprit tranquille, même si cette tranquillité, nous l’avions créer de toutes pièces à base de bancs, de barrières et de poufs interdisant les accès à certains endroits sous haute protection. Et m’obligeant aussi à faire du sport genre saut de haies pour aller dans la cuisine.
Ah! la bonne époque. Je pouvais m’isoler dans la cuisine sans être assaillie par les doudoux. Ils restaient bloqués à la barrière de la cuisine, à pleurnicher, mais j’étais hors d’atteinte.
Mais depuis que nous avons fait des travaux, nous avons jugé les doudoux assez grands pour faire attention d’eux même au four et à toutes les choses dangereuses de la cuisine, mais aussi assez grands pour ne pas déballer les placards sans raisons, même si Chupa a toujours une bonne raison de ressortir des photos. Nous avons donc dit Adieu aux barrières et autres subterfuges.
Depuis, régulièrement, je manque de faire une crise de claustrophobie quand les doudoux débarquent à 2 dans notre toute petite cuisine. A 3 dans cet espace réduit et j’étouffe.