L’année où j’ai emménagé avec l’Homme, il y a déjà 8 ans de cela, année où je suis donc devenue responsable de son bien être culinaire, le ramadan était en décembre.
En décembre, les journées sont très courtes. C’était une aubaine de faire le ramadan à cette période pour lui. Par contre, pour moi, c’était une source de stress permanent. Chaque jour, le repas devait être prêt à 17 heures. Heureusement, à l’époque, sans enfant, je pouvais arriver très tôt au boulot et par la même occasion partir tôt [16h30]. Mais le stress de ne pas être prête à temps était tout de même là.
Par contre, le ramadan en décembre, c’était une ambiance particulière.
Avouez que souper à 17 heures, encore plus tôt que les petits vieux, à l’heure où la nuit tombe tout juste, ça change les habitudes. La soirée paraissait très longue ! Nous finissions de manger avant même le début de Questions pour un champion!
Même si je ne faisais pas le ramadan, parfois le midi, je grignotais juste un peu, [un yaourt par exemple] pour pouvoir accompagner mon Homme au moment de rompre de jeun.
Cette année, l’ambiance fut bien différente et elle le sera pour beaucoup d’années à venir.