Jusqu’à il y a peu de semaines, cette année a bien failli être une année sans partir en vacances pour mes doudoux… Une chose étrange pour nous qui partons chaque année en Tunisie pour y retrouver ma belle famille. Mais cette année, c’est différent, pas seulement à cause du Chichi ou de notre déménagement. Pour diverses raisons et malgré le fait que cela nous brise le coeur, nous n’irons pas… Pas de matinée à la plage, pas de glaces après la plage, pas de 3 semaines de soleil garantis, pas de bon petits plats de mamati, pas de gralous en comité d’accueil … Bon, j’arrête là, ça ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie. De toute façon, même si nous changions d’avis, Chichi n’a pas de passeport.
Bref, cette année, les doudoux auraient du rester 2 mois à la maison, avec moi. Quelque chose qu’ils n’ont encore jamais connu… Pour eux, grandes vacances riment avec plage, Tunisie, voyage en avion, soleil, short, robe, chaleur, départ …
Par contre, les étés sans partir, j’ai connu … C’était quasi chaque année et le secours populaire ne venait pas me sortir de ma campagne… En même temps, pour être franche, je n’en ai jamais souffert, je n’ai jamais trouvé les vacances trop longues, il y avait tant de choses à faire pour s’occuper. Rien que mettre une tente dôme dans le jardin et passer quelques nuits à la belle étoile, c’était magique.