Quand j’étais enfant, mon père me racontait sa fascination pour le Grand Nord Canadien depuis qu’à l’adolescence, il avait lu « L’appel de la forêt ».
Mon père, c’est un homme de la nature. Pourtant, à 57 ans, il n’a encore jamais mis un pied en Alaska, ni même au Canada. Il attend sa retraite… Retraite dont il voit la date s’éloigner un peu plus à chaque nouveau gouvernement alors qu’il a commencé à travailler à 16 ans, longtemps entouré d’amiante.
Quand j’étais enfant, je rêvais de la Floride.
Contrairement à mon père, je ne sais pas, ou plus, comment cette envie est née en moi. Je ne sais même plus comment j’ai entendu parler de la Floride. Je me souviens seulement que j’attendais avec impatience le retour de ma tante quand elle est partie en vacances là-bas, durant plusieurs semaines.
J’ai aimé le tee-shirt Florida qu’elle m’avait rapporté, même s’il était vert. Je l’ai beaucoup porté … pour dormir. J’ai souvent feuilleté le guide touristique de la Floride qu’elle m’avait offert et énormément admiré l’assiette en étain provenant de SeaWorld avec le doux espoir qu’un jour, je pourrai y aller.
A l’époque, DisneyLand Paris n’avait pas encore ouvert ses portes alors le parc DisneyLand en Floride me faisait également pétiller les yeux.
Aujourd’hui, la magie Disney Dreams peut se vivre à 2h20 de route de chez nous, d’ailleurs, j’ai pu voir les yeux de mes enfants briller, ainsi que les miens, les deux derniers jours, mais je vous en reparlerai plus tard.
Aujourd’hui, j’ai grandi. Certains de mes rêves de gosses ont changé, mais la Floride m’attire toujours autant. Ses ouragans un peu moins. Grâce aux billets de Libelul sur son expérience Club Med à Miami, j’ai pu vivre mon rêve par procuration.