Mais comment expliquer la fête des morts aux enfants ? Surtout quand soi-même adulte, on n’y comprend pas tout parce qu’on a jamais fait l’effort de comprendre…
Dire que la fête des morts, c’est aller au cimetière rendre visite aux êtres chers qu’on a perdu, comme mamie Paulette par exemple.
Dire que la fête des morts, c’est aller déposer des pomponettes ou des chrysanthèmes sur la tombe des morts pour embellir leur dernière demeure et leur montrer ainsi qu’on ne les oublie pas.
C’est un peu réducteur tout cela…
Il parait que 2 français sur 3 iront au cimetière ce week-end pour fleurir les tombes de leurs proches.
Je fais partie du tiers qui n’ira pas…
Je ne vois pas l’intérêt de me recueillir sur la tombe de ma grand-mère et de prendre cet air solennel et triste.
Mamie Paulette, je n’y pense pas qu’une fois par an. Son souvenir est souvent présent avec moi. J’aime repenser à elle d’une façon joyeuse et ne pas prendre un air triste et forcé.
Faire ses courses un samedi 1 Novembre est suicidaire…
Je suis suicidaire!
Sauf que je n’avais pas le choix… Un frigo vide et des amis qui viennent dîner ne laissaient aucune place aux doutes : je devais faire les courses!
Tous les éléments étaient réunis pour se mettre dans l’ambiance de la toussaint. Temps gris, crachin et embouteillage devant les cimetières: Ambiance déprime assurée!
Et quand on déprime, pour se remonter le moral, rien de tel que de dépenser ses sous [qu’on a … ou pas]!
Donc après le passage solennel au cimetière, histoire de dire à nos ancêtres qu’au moins 1 fois par an, on pense à eux [personnellement, je pense à eux bien plus que cela, mais sans passer par la case cimetière et pomponnettes … les chrysanthèmes, j’aime mais alors pas du tout!], tout le monde c’était donné rendez-vous au centre commercial [à croire!].
Il fallait donc faire preuve de beaucoup de zénitude pour faire ses courses en ce samedi 1er novembre. Zénitude pour réussir à trouver une place de parking au niveau parking couvert [pluie oblige], zénitude pour maitriser un caddie plein de packs d’eau, de lait et d’un enfant de plus de 15kg au milieu de la foule, zénitude pour essayer de ne rien oublier et de devoir retourner au rez-de-chaussée alors que vous étiez presque en caisse au niveau 1 et zénitude pour ne pas râler contre ceux qui se stoppent net au milieu du rayon, contre les gérants de rayons qui laissent leurs palettes traîner et contre ceux qui ne savent pas dire pardon.
Quand on dit qu’en ce moment c’est la crise, croyez-moi, samedi, ça ne se sentait pas trop… Les caddies étaient déjà pleins à ras bord de cadeaux pour Noël [playmobils en tête] et dans les boutiques de chaussures et de vêtements, ils étaient durs de se frayer un chemin… Mais bon, je vais mettre ça sur le compte du début de mois. Les comptes sont encore pleins.
D’ailleurs, ce samedi, je n’ai pas été en reste en matière de dépenses…
Après un caddie rempli à ras-bord, l’après-midi, je suis retournée seule faire les boutiques. Noir de monde! Bien pire que le matin! Je vous le dis, je suis suicidaire!