C comme … J’aurai pu choisir C comme Coelho pour mon challenge ABC.
Jamais je n’ai été déçue par un livre de Paolo Coelho. Les plus chers à mon coeur sont « L’alchimiste », « Veronica décide de mourrir » et « Sur le bord de la rivière Piedra « , mais j’ai aussi aimé tous les autres comme « Onze minutes » ou « Le démon et mademoiselle Prym « . Je n’ai pas lu tous ses romans,en particulier son dernier « La sorcière de Portobello« . J’ai longuement hésité à choisir ce livre pour mon défi, surtout depuis qu’il est sorti en poche car le sujet m’intéresse particulièrement. C’est sûr, je le lirai!
Mais j’ai préféré choisir C comme Coben.
Je n’avais lu qu’un seul roman d’Harlan Coben : Juste un regard . Séduite par le style, j’ai eu envie de réitérer. Je ne connais pas Myron Bolitar, son héro alors j’ai choisi le dernier roman où il n’apparait pas dans l’histoire, c’est à dire Dans les bois .
« Dans les bois » est un roman captivant que je n’ai eu aucun mal à finir. Tout le long, mon cerveau a été en ébullition à élaborer mille et un sénario final, et puis finalement, la fin m’a déçu… je préférais presque mes scénarii à moi… Alors forcément comme la fin est souvent plus importante que le reste étant donné que c’est ce qui reste à chaud dans notre esprit, ça fait baisser légérement la note que je lui donne.
Je me dis que ce roman aurait pu être un véritable succès mais il me donne une impression de bâclé, de survolé, tout en étant tout de même captivant, mais c’est un peu comme si un prof donnait à un élève l’appréciation suivante : « Peu mieux faire ».
Enfin quelques passages n’ayant pas grand chose à voir avec l’histoire m’ont bien fait sourire, on aurait presque pu les retrouver dans un blog… Alors je tenais à les partager avec vous. Ils sont tellement criants de vérité!
Les voici :
« Je m’attendais à ce que ces 2 fillettes de six ans interrompent ce qu’elles étaient entrain de faire pour venir se jeter à mon cou. Bien sûr! Madison a regardé dans ma direction, mais on l’aurait lobotomisée qu’elle n’aurait pas eu l’air plus impavide. Ma propre fille a fait mine de ne pas m’avoir entendu. Elle tournait en rond dans sa jeep Barbie . La batterie était en train de rendre l’âme et le véhicule électrique roulait à une allure d’escargot. »
« Toujours pas de réaction. Je savais qu’on allait avoir droit à un caprice. Là aussi, elle devait tenir de son père. Dans notre vision du monde à la Disney, le père veuf a une relation magique avec sa fille. il n’y a qu’à voir les films pour enfants: la petite sirène, la belle et le bête, la petite princesse, aladin et tutti quanti. A l »écran, on a l’impression que c’est plutôt sympa de perdre sa mère, ce qui est probablement pervers , quand on y pense. car dans la vraie vie, l’absence de la mère est la pire chose qui puisse arriver à une petite fille. »
« Une fois à la maison, Cara a allumé la télé sans demander la permission et s’est installée devant un épisode de Bob l’éponge. Visiblement, Bob l’éponge passait en boucle à la télévision. a croire qu’il existait une chaîne Bob l’éponge. Par ailleurs, la série semblait n’avoir que 3 épisode différent en tout et pour tout, mais ça ne fatiguait nullement les gosses de voir toujours la même chose. »
« Tout en faisant des découpages, Cara fredonnait une chanson. Tirée du dessin animé Dora l’exploratrice, celle ci consistait essentiellement à chanter les mots « sac à dos » encore et encore jusqu’à ce que la tête du parent qui était dans la même pièce explose en mille morceaux. j’avais eu le malheur, il y a 2 mois, de lui acheter un sac à dos parlant Dora l’exploratrice (« Sac à dos, sac à dos », on reprend) avec une carte parlante (« Je suis la carte, je suis la carte », on reprend). Quand sa cousine Madison venait chez nous, elles jouaient à Dora l’exploratrice. l’une des deux était Dora l’autre était le singe curieusement prénommé Babouche. j’en connais pas beaucoup de singe avec un nom de chaussure. »
Ma note : 7/10
Synopsis :
Secrets, chantages, règlements de compte, faux-semblants… Un véritable cauchemar, mené sur un rythme effréné. Harlan Coben au sommet de son art. Eté 1985 – New Jersey. Paul Copeland est animateur d’un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, entraîné par sa petite amie, il abandonne la garde du campement. Quatre jeunes en profitent pour s’éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera la mort des ados à un tueur en série qui sévissait dans la région. Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu’il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil Perez, un des disparus. Pourquoi les parents de Gil s’obstinent-ils à nier son identité ? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd’hui ? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n’a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit…
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Le point sur mon challenge ABC, 3 mois après le commencement :