Nous sommes un vendredi soir de mai [voir juin, juillet, septembre ou octobre], il est 16h00 et dehors le soleil brille. Mes collègues en profitent pour quitter tôt le boulot et rentrer chez elles… sauf moi.
Et quand on me demande pourquoi je reste là plutôt que d’aller chercher mes doudoux à la sortie des classes comme chaque vendredi, en bonne mère indigne, je leur réponds :
« Aujourd’hui, je préfère les mettre à la garderie où ils pourront jouer dehors avec leurs copains. Si je vais les chercher, ils ne voudront pas rentrer s’enfermer à l’appart, ils voudront rester dehors et je vais devoir les trainer par la peau du cou … »
« Il n’y a pas de parc près de chez toi ? »
« Bien sûr que si, il y en a 3 et il y a même un espace vert en bas de chez moi … un espace vert miné de crottes de chien dans lequel je passe mon temps à crier : »Attention aux crottes de chien! » … «
« Pourquoi tu ne les emmènes pas au parc alors? »
« Parce que j’ai pas envie . Je n’aime pas ça. 1 toboggan pour 20 enfants dont 2 qui se prennent pour les caïds et qui remontent le toboggan en sens inverse, ça m’énerve. »
Chaque soir, j’arrive trop tard à la garderie… trop tard au goût de TiBiscuit parce que sinon, je suis à l’heure. Je suis là à 18h30, avant la fermeture.