Lors de l’une de nos innombrables parties de P’tit Bac, Chupa a râlé parce que j’avais répondu Jaguar à la question » Se trouve dans la forêt « . Elle ne voyait que la forêt à côté de chez mes parents dans son esprit. Une forêt européenne peuplée de cerfs, de biches, de sangliers et de hiboux. Elle ne voyait pas au-delà de nos frontières, de nos océans, là où il y a la forêt tropicale, la forêt amazonnienne, la forêt boréale ou la forêt équatoriale. Pourtant ce sont des forêts.
J’ai remarqué avec ce jeu, qu’on reste souvent limité intellectuellement à ce qui nous entoure. Avec de l’entraînement, on commence à ouvrir nos horizons des possibilités. Par exemple, à la question » ce qui est haut « , je pense aux planètes, à la galaxie, à l’Univers.
Ce n’est pas toujours évident de voir au-delà de ce que l’on connaît. Cela me rappelle l’album » Au-delà de la forêt « , que Chichi et moi avons lu avant de partir en vacances.
C’est l’histoire d’un papa lapin et de son fils qui vivent dans une forêt sombre qu’on leur déconseille de quitter sous peine de croiser des loups féroces, des blaireaux géants ou d’autres bêtes terrifiantes. Cela me rappelle les habitants du film « Le village » de Night Shyamalan, voire même divergente.
Un jour, le papa lapin entreprend de construire une tour afin de découvrir ce qui se cache au-delà de la forêt. Un peu comme Polka et Hortense, les petites souris de Marc Boutavant qui partent gravir une montagne pour découvrir ce qu’il y a derrière.
N’ayant pas assez de pierres pour construire sa tour, le papa lapin devient boulanger la nuit pour échanger ses pains contre des pierres avec les autres lapins des environs. Il y passe ses nuits. Le succès est au rendez-vous et chaque jour, la tour s’élève un peu plus. Chaque jour, les lapins font la queue pour avoir un pain contre des pierres. Jusqu’à une grosse tempête détruisant tous les espoirs du papa lapin et de son fils.
Mais cela est sans compter sur la solidarité des lapins.
» Au-delà de la forêt » de Gerard Dubois et de Nadine Robert aux éditions Seuil est une belle histoire de persévérance et de solidarité.
La curiosité pousse toujours à vouloir savoir ce qu’il y a derrière ce que l’on ne peut pas voir.
album reçu en service presse
2 commentaires sur “Nous avons lu » Au-delà de la forêt « ”
lesdelicesdeframboise
(2 août 2017 - 7 h 28 min)Cet album a l’air d’être vraiment joli, encore plus si derrière il véhicule un message de solidarité !
Camille
(8 novembre 2017 - 7 h 35 min)Salut. Ça me fait plaisir de découvrir ton blog, car j’ai deux bouts de chou qui adorent que je leur fasse la lecture et je trouve que ce billet est fort sympa. J’aime bien l’histoire que tu présentes et je vais probablement la leur raconter… 😉