Accepter un nouveau dans la bande

Je me souviens encore du jour où Chupa avait prétexté ne plus avoir de doigts disponible sur sa main pour y ajouter une copine de plus. D’ailleurs, vous pouvez relire cette histoire ici. C’est l’avantage de bloguer depuis tant d’années. Par contre, ce que l’histoire ne raconte pas, c’est que déménager dans une autre ville a totalement modifié la facilité de Chupa à se faire des amies. Cependant le but de ce billet n’est pas de conter la suite de cette histoire.

L’amitié chez les enfants

En effet, si je souhaite aborder le thème de l’amitié chez les enfants, c’est plutôt du côté de mon Chichi. Lui a la chance de ne pas avoir connu de déménagement et d’avoir les mêmes élèves avec lui depuis ses 2 ans 1/2. Pas de doute, ils se connaissent tous très bien.

Puis comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois il me semble, mon petit asocial est devenu un enfant très sociable. J’ai la grande conviction que faire du judo et du basket n’y est pas étranger. L’astuce avait bien fonctionné avec T-Biscuit également. Le sport les a ouvert aux autres.

Désormais, Chichi a sa bande de copains, ceux qu’il a choisis parce qu’ils répondent aux critères qui lui semblent important en amitié. Et il a une idée très arrêté de l’amitié. En effet, pour lui, il y a des choses que les vrais copains ne peuvent pas faire. Dans ces cas là, il peut être intraitable et retirer son amitié, même si j’ai pu constater qu’il pardonne assez vite. Il n’hésite pas à dire haut et fort quand cela ne lui plaît pas, quitte à se retrouver seul durant quelques récrés.

Seulement, cette semaine, un enfant de sa classe a demandé à devenir leur copain. Enfin, disons plutôt à rejoindre leur bande car ils le considèrent déjà comme un copain.

La demande d’amitié : entrer dans la bande

Quand Chichi m’a raconté cette histoire, je ne voyais aucune raison qu’il refuse. Ce petit garçon me paraît très bien (et ses parents aussi). Pourtant, Chichi n’était pas de mon avis. Ses copains et lui lui avaient laissé une chance, un peu comme une période d’essai … jusqu’à cette faute de sa part.

J’étais entrain de faire mon petit discours sur l’amitié, sur le fait qu’il faille laisser une chance, que mon fils n’a pas le droit de décider qui peut ou ne peut pas être dans la bande, quand il s’est écrié :

Non mais MAMAN, tu voudrais bien toi être copain avec quelqu’un qui met ses doigts dans ses fesses et te dis « tu veux sentir ? » ? Et bien moi NON ! C’est dégoûtant ! En plus c’était pendant la chorale !

Franchement, j’ai eu envie de rire et je ne savais pas trop quoi répondre. Néanmoins je lui ai suggéré de dire à son copain de ne plus faire ce genre de chose s’il désirait entrer dans leur bande.

Le pire, c’est qu’il lui a vraiment fait sentir son doigt. Miam.

L’amitié, c’est plein de couleurs. Comme un arc-en-ciel.

P.S : en écrivant « entrer dans la bande », j’ai pensé à « entrer dans la danse », la chanson des fraggle rock et maintenant je l’ai en tête. Ces bébêtes me faisaient super flipper, même en y repensant maintenant.