Voilà un long moment que nous ne sommes pas allés au cinéma. Pourtant, ce n’est pas faute de ne pas avoir de vouchers. Ceux que nous avions ont même périmé avant la réouverture des salles obscures. Néanmoins, je pense que leur validité a été prolongée.
Pourtant, nous ne nous y sommes pas précipités. Enfin, sauf Chupa qui par un samedi après-midi est partie voir « De Gaulle » avec une amie. Un choix étonnant pour 2 ados.
Je ne sais même plus quel est le dernier film vu au cinéma. De mon côté, j’attendais la sortie de WonderWoman 1984 mais elle a été repoussée, comme beaucoup d’autres. Alors aller au cinéma pour voir un film déjà vu ne m’intéresse pas. Ni même pour voir un film qui ne m’intéresse pas plus que ça.
Alors qu’avant le coronavirus, nous pouvions assister à des avant-premières de films dans les cinémas, cette semaine, on m’a proposé de découvrir un film depuis chez moi. Cela me convenait parfaitement.
Le film que j’ai pu voir est « The light of my life » de Casey Affleck, le petit frère de Ben. Voici son synopsis :
Synopsis :
« Dans un futur proche où la population féminine a été éradiquée, un père tâche de protéger Rag, sa fille unique, miraculeusement épargnée. Dans ce monde brutal dominé par les instincts primaires, la survie passe par une stricte discipline, faite de fuite permanente et de subterfuges. Mais il le sait, son plus grand défi est ailleurs: alors que tout s’effondre, comment maintenir l’illusion d’un quotidien insouciant et préserver la complicité fusionnelle avec sa fille ? »
« Light of my life » n’est pas un blockbuster dans lequel l’action nous tient en haleine pendant toute la durée du film. C’est un film beaucoup plus subtil qui ne traite pas uniquement d’un père prêt à tout pour protéger sa fille, une des dernières femmes sur Terre. En effet, au delà de cette fuite constante, le spectateur se retrouve au cœur de la relation père-fille. Un père qui essaie de préparer sa fille, aux portes de l’adolescence, à tous les changements qui l’attendent. Beaucoup de dialogues rythment le déroulement du film.
Les paysages sont magnifiques et froids, tout comme l’ambiance générale du film. J’ai été transportée dans cet univers et happée par l’histoire intimiste de ce père et sa fille. La façon dont le sujet est traité change des autres films sur le thème des pandémies car les sentiments des personnages sont beaucoup mis en avant.
Elisabeth Moss, la star de « Handmaid’s Tale » est au casting, cependant on la voit très peu. Elle apparaît uniquement lors de quelques scènes de flashback . Ces scènes aident le spectateur à comprendre comment le cet homme s’est retrouvé dans cette situation, comment les Hommes en sont venus à éradiquer les femmes de la planète.
Sortie du film le 12 août 2020.
Et vous, quel est le dernier film que vous ayez vu au cinéma ?
3 commentaires sur “The light of my life – critique”
Les inspirations de Bérengère
(29 juillet 2020 - 13 h 12 min)Je ne sais plus quel est le dernier film que j’ai vu au cinéma ^^ mais celui-ci a l’air top. C’est le genre de film que j’adore, survivaliste et intimiste. Je ne sais pas si j’aurai l’occasion de le voir sur grand écran, mais j’espère pouvoir le visionner plus tard sur le petit écran.
Mademoiselle Farfalle
(29 juillet 2020 - 13 h 44 min)J’ai reçu le mail avec les infos de ce film et comme j’adore Casey Affleck (bien plus que son frère!) j’ai très envie de voir ce film!
GirlsnNantes Eva
(30 juillet 2020 - 10 h 06 min)oh lala j’avoue j’allais déjà pas au cinéma mais là avec la menace du corona c est pire…
je ne sais pas quand j aurais le courage d’y aller…