Quelques jours auparavant, le cœur léger, j’avais annoncé à mes amies :
« TiBiscuit, à l’école, tout va bien. Cette année, il a pleins de copains. Il a l’air cool, à l’aise »
Puis, ce soir là, dès que je suis arrivée à la sortie de l’école, légèrement en retard par rapport à sa sortie à lui, mais pas par rapport à la sortie de classe de Chupa, il a été agressif avec moi, manière humeur de bouledogue qui me parle comme à un chien. L’agressivité chez TiBiscuit, c’est un mode de défense. Quand cette agressivité est spécialement dirigée vers moi, c’est un S.O.S. Quelque chose ne va pas.
Il tentait bien de me dire ce qui le contrariait mais Chupa a débarqué, monopolisant tout le temps de parole. TiBiscuit a commencé à bouillonner, son agressivité s’est envenimé.
Sa colère a éclaté verbalement, ses larmes ont coulé, puis après divers reproches qui n’avaient rien à voir avec sa colère primaire, il a fini par se confier. Un de ses soit-disant « copain », celui avec qui il était heureux de se retrouver en classe à la rentrée, a , depuis peu, décidé de le prendre pour un punching-ball. C’est tellement drôle de frapper un copain.