15 km, comme ça, ça ne parait rien.
15 km, c’est la distance séparant mon domicile de mon travail.
15 km, 15 minutes dans le meilleur des cas.
Et pourtant, parfois ces quelques 15km se retrouvent être le parcours du combattant, une promenade génératrice de stress, comme le soir dernier.
Sur le parking, on se quitte ma collègue et moi, puis en plaisantant, je lance :
« J’espère qu’il n’y aura pas trop de bouchons sur la route, j’ai envie de rentrer vite »
Je n’avais même pas le courage de perdre 15 minutes au supermarché du coin pour me ravitailler en lait demi-écrémé. Chupa et Mr Réglisse se contenteraient de mon lait écrémé sans goût.
Sauf qu’à peine arrivée sur la voie rapide, des feux stop allumés à perte de vue…
Plusieurs dizaine de minutes plus tard, 3 voitures sur la voie de droite. Je pensais que j’allais alors pouvoir rouler comme une folle, mais c’était sans compter un 2ème accident mettant en scène cette fois 4 voitures…
Une fois libérée de cette embouteillage, j’ai accéléré peu à peu. Pas assez vite sûrement puisque l’automobiliste me suivant dans sa grosse mercedes me collait les fesses, me faisait des appels de phares et klaxonnait… Je n’allais pas me rabattre alors que la voie se séparer en 2 et que la voie de droite était MA direction. Il m’a donc doublé comme un fou [un vrai loup-garou] pour finalement se retrouver à nouveau coincé dans un autre embouteillage . Moi de même.
Un Mr Réglisse ne répondant pas au téléphone, les minutes défilant, il n’en fallait pas plus pour que je m’inquiète du sort des doudoux dont la garderie allait bientôt fermer ses portes… Heureusement cette année, j’ai pensé à entrer le numéro du centre dans mon téléphone, histoire d’être en mesure de les joindre dans ce genre de situation.
Arrivée [en retard] à l’espace éducatif de soir, je comptais bien repartir bien vite chez moi, mes doudoux sous le bras. Mais avec les doudoux, il y a toujours des imprévus, comme un élastique de pantalon qui lâche…