
A chacune de mes grossesses, j’ai voulu connaître le sexe du bébé à venir. Même si pour le Chichi, ayant déjà une fille et un garçon, le sexe m’importait peu, finalement je suis contente de savoir qui se cache dans mon bidon.
Juste par défi personnel, si Mr Réglisse avait lui aussi voulu un bébé surprise, j’aurai tenu jusqu’au bout de ma grossesse, mais finalement, cela m’aurait dérangé de ne pas savoir. Connaître le sexe change tout. En tout cas pour moi. Attendre un garçon est différent d’attendre une fille.
Autour de moi, généralement mes amies s’imaginent plus attendre une fille qu’un garçon avant de connaître le sexe. Elles préfèrent même avoir une fille qu’un garçon. Il en est différent pour moi. En début de grossesse, j’imagine toujours porter un garçon. Oui, je m’imagine plus fabriquer le sexe opposé au mien plutôt qu’une mini-moi.
D’ailleurs, je préfère même attendre un garçon plutôt qu’une fille. Pourquoi?



Déjà 10 jours que j’ai entamé mon dernier trimestre de grossesse et donc par conséquent, que j’ai achevé le second, celui de la soit-disant plénitude, du regain d’énergie… Il a du oublié de passer par moi ce regain d’énergie…
Enfant, je pouvais passer des heures entières à feuilleter le livre « Mon bébé« . Livre que ma mère possédait dans sa bibliothèque depuis toujours [je regardais aussi de temps en temps le dictionnaire médical et là il y avait de quoi faire des cauchemars!]. J’étais passionnée par ce livre expliquant la grossesse et le nourrisson aux futures mamans. Puis surtout, il y avait des images, des dessins et même des photos d’échographies.
Sur ce coup là, je pense que j’ai peut-être été un peu trop sûre de moi… Mais il faut me comprendre. Entre le sucre et moi, c’est une histoire d’amour qui dure depuis la naissance. Il ne m’est pas envisageable de passer une seule journée de ma vie sans sucre [d’où mon hésitation à m’inscrire un jour à Koh Lanta]. C’est bien simple, une journée sans sucre dans le sang et j’en ai la tête qui tourne.
Dans la mode pour futures mamans, s’il y a bien une chose que je n’ai pas en adoration, ce sont les tee-shirts à messages… Quoique, parfois, il y en a des originaux qui valent le détour, mais il y en a aussi beaucoup de très très kitschs dont je ne suis pas fan.
C’est comme ça, je suis incapable de faire ma malheureuse... Pourtant, en ce moment, j’aimerais vraiment y arriver. Il faut que je m’entraîne. D’ici 10 jours, il faut que j’ai l’air d’une petite malheureuse. Mais c’est comme ça… Je déteste me plaindre. Il y a tellement pires situations que moi que je trouve toujours injustifié de me plaindre, limite ridicule, une vraie preuve de faiblesse. Je n’aime pas faire pitié, inspirer de la compassion. Non, je suis forte, je garde toujours le sourire.


